Programmation
Dimanche 15 mai 2016 – Rencontres
Objectifs de la journée
Comme son intitulé l’indique, cette première journée de l’École d’été se propose comme une série de « rencontres » : rencontres des participantes et participants entre eux, rencontres entre les participantes, les participants et l’équipe de formation, mais aussi rencontre avec la thématique de l’édition 2016 de l’École d’été Montréal numérique et surtout avec les caractéristiques de l’image numérique qui sera au cœur de notre réflexion pendant la semaine.
09h00 ![]() |
Accueil des participants |
09h30 ![]() |
Présentation : L.Robichaud, J.Burgess et J.Poyet
|
10h30 ![]() |
Pause
|
11h00 ![]() |
Présentation : J.Des Rochers
Tel que le souligne le titre de cette conférence, la multiplicité des portes d’entrée potentielles d’une image s’offre comme moyen supplémentaire d’enrichir le propos de l’histoire avec un petit ou un grand h/H. Au-delà des questions esthétiques, la hiérarchie des images n’existe, comme pour celle des histoires, qu’en fonction du plus ou moins large spectre de données qu’on peut en tirer. On ne les épuise pas facilement, elles nous révèlent des faits qu’elles seules ont le pouvoir de livrer. Comme elles peuvent aussi mentir, leur interprétation est à l’égal des textes, essentielle. Par ailleurs, faire l’économie du langage visuel ce serait, malencontreusement, se priver d’un supplément d’âme. J’essaierai par le biais de ma pratique de conservateur des beaux-arts, engagée dans le collectionnement, les expositions et les publications sur l’art, de mettre en perspective divers exemples de la valeur et de l’usage de l’œuvre d’art et de l’image en général pour l’histoire en particulier. |
12h30 ![]() |
Repas du midi |
13h30 ![]() |
Activité brise-glace : J.Poyet
En proposant aux participantes et participants de bâtir une histoire en images, cette activité a pour objectif de leurs permettre de se rencontrer et d’initier le travail qui serve de fil conducteur de la semaine d’école. Observation, description, discussion, négociations, partage et créativité seront au rendez-vous. |
15h00 ![]() |
Pause |
15h30 ![]() |
Présentation : L.Robichaud
L'image numérique tramée est formée d'un assemblage de pixels dont on doit comprendre les caractéristiques afin de bien saisir l'objet dans son ensemble. Cette présentation permettra de découvrir les concepts de base (pixel, bit, résolution, couleur, compression) et de comprendre comment ils influencent l'acquisition, l'archivage, le traitement et la diffusion des images numérisées ou créées en format numérique. |
17h00 ![]() |
Cocktail |
Lundi 16 mai 2016 – L'image source
Objectifs de la journée
Dans les présentations d’aujourd’hui, les participants pourront accroître leur compréhension des caractéristiques de l’image comme source et découvrir diverses approches et méthodologies qui permettent son analyse et son interprétation. Une première conférence nous invitera à porter une attention particulière à la matérialité de l’image et à son contexte de production, tandis que la seconde intervention approfondira l’étude de l’œuvre d’une photographe montréalaise du 20e siècle, révélant la relation intime entre l’auteure et sa production iconographique. Une troisième séance présentera un autre type de collection iconographique, réunie dans les spicilèges d’E.Z. Massicotte, et son statut comme source essentiel pour l’histoire de Montréal. La journée se termine par un Laboratoire qui offrira une initiation au processus de numérisation de l’image.
09h00 ![]() |
Présentation : D.Hardy
Cette présentation revient tout d’abord sur trois épisodes de recherche sur la caricature qui touchent à l’histoire du Québec. Dans les années 1840, les premières revues satiriques illustrées sont publiées à Montréal. Elles reflètent la situation politique tendue qui sévit entre les partisans du mouvement réformiste dirigée par Baldwin et Lafontaine et les marchands Tory de Montréal qui cherchent à protéger les privilèges dont ils jouissent sous le système colonial britannique. Un siècle plus tard, dans la presse à grand tirage quotidienne, les Arthur Racey (Montreal Star) et Albéric Bourgeois (La Presse) créent un imaginaire visuel satirique qui permet aux montréalais de réfléchir sur les mutations sociales, technologiques et politiques qui marquent de plus en plus rapidement leur expérience du monde. Dans les années 1940 et 1950, Robert LaPalme offre à ses lecteurs une des grandes créations du répertoire comique de l’époque dans le Maurice Duplessis anti-héroïque qu’il construit dans les pages des journaux Le Canada et Le Devoir. Comme on le verra, c'est l’ère de la numérisation des sources qui a rendu possible toutes ces recherches. Et pourtant, la mise en place de vastes répertoires iconographiques, même si elle nous permet de faire des analyses inusitées, ne doit pas nous priver du contact avec la chose qu'est l’image: c’est dans la matérialité qui passe du dessin original sur carton à la version imprimée que l’image satirique nous aide à lire et à reconstituer l’époque dans laquelle elle est action politique. |
10h30 ![]() |
Pause |
11h15 ![]() |
Présentation : T.Southcott
From 1966 to 1985, Edith Mather, an amateur Montreal-based photographer, walked the city’s downtown neighbourhoods with a seemingly singular purpose – to document the evolving streetscape. Embedded in her domestic routine, she began her walks each morning by packing a pram with her son, camera, and supplies, and returned home each evening to meticulously record the places they visited. The resulting collection of over 4000 images reveals the city through candid, black and white photographs that Mather developed and printed in her home darkroom, then annotated and catalogued in a series of handmade albums that she donated to Montreal’s McCord Museum in 2012. This talk takes Edith Mather’s collection as a case study for analysing photographic images. It explores how the actions surrounding photographs, both the photographer’s and the researcher’s, inform their meaning, and considers how biography and the materiality of the collection contribute to its interpretation. |
12h30 ![]() |
Repas du midi |
13h30 ![]() |
Présentation : J.-F.Palomino
À la fois journaliste, archiviste et historien, Édouard-Zotique Massicotte (1867-1947) a rassemblé ce qui est probablement la collection d’images la plus volumineuse portant sur l’histoire de Montréal. Le corpus couvre une période allant des années 1850 aux années 1940 et est constitué d’un ensemble comprenant quelque 16 000 photographies et autres illustrations dont la majorité est en provenance des journaux et revues de l’époque, rares témoignages visuels sur l’une des périodes les plus florissantes de la ville. Les pièces ainsi conservées permettent d’apprécier l'architecture d’une multitude d'édifices aujourd'hui disparus ou transformés au fil des ans. D’autres images rappellent des événements qui se sont déroulés à Montréal durant cette période : grèves, carnavals, incendies, compétitions sportives, cérémonies religieuses, etc. Tous les quartiers anciens de Montréal et des environs y sont très bien représentés. Les images permettent de mieux documenter les transformations successives des moyens de transport, l’implantation des industries, le développement des loisirs, l’évolution de la mode ainsi qu’une panoplie d’autres sujets propres à l’histoire sociale, culturelle et économique de la ville. Une partie de la collection, désignée par l’appellation « Albums de rues Massicotte » (et comprenant 6064 images), est actuellement disponible en ligne. L’importance du corpus en a fait l’une des premières collections numérisées par la Bibliothèque nationale du Québec à la fin des années 1990. Les images qui y figurent ont été exploitées par toute une génération d’historiens intéressés par l’histoire de Montréal. La présentation se veut une initiation au corpus (ses origines, sa nature, ses particularités, son exploitation jusqu’à présent) ainsi qu’une exploration préliminaire de nouvelles formes de mise en valeur auprès des chercheurs et du grand public. |
15h00 ![]() |
Pause |
15h30 ![]() |
Laboratoire sous la direction de : L.Robichaud
Ce laboratoire permettra aux étudiants de s'initier aux principales étapes du traitement des images en vue de leur conservation en format numérique. |
17h30 ![]() |
Temps de déplacement |
18h30 ![]() |
Activité culturelle > Souper au restaurant O.Noir [124 Rue Prince Arthur E] |
Mardi 17 mai 2016 – L'image numérique
Objectifs de la journée
Les activités de la journée présentent une vue d'ensemble des images numériques et des enjeux liés à la sélection, la gestion et à la diffusion. Après avoir découvert les pratiques en cours à Bibliothèque et Archives nationales du Québec, les étudiants s'initieront à l'importance des métadonnées pour assurer la bonne gestion des collections. Après avoir identifié et choisi des images à partir du corpus des Albums Massicotte, les étudiants auront un premier contact avec la plate-forme grâce à laquelle ils pourront les mettre en valeur.
09h00 ![]() |
Présentation : M-P.Nault
Les magasins de BAnQ renferment des millions de documents rendus accessibles dans ses 10 centres. Cette présentation vous fera découvrir la chaine de travail des employés quant aux processus d'acquisition, de traitement, de conservation, de préservation, de numérisation et de mise en valeur des trésors de BAnQ. |
10h30 ![]() |
Pause |
11h00 ![]() |
Présentation : N.Zwarich
Les institution du patrimoine (bibliothèques, archives et musées) ont une longue tradition de description de contenus informationnels. Ces descriptions contribuent notamment à faciliter la gestion, l'accessibilité et la diffusion des ressources informationnelles. Or, l'usage grandissant du numérique et l'explosion du nombre de ressources disponible en ligne a certes permis une plus large diffusion de l'information grâce aux métadonnées. Le concept de métadonnée peut avoir plusieurs connotations selon la discipline ou les communautés qui l'utilisent. De manière générale, une métadonnée consiste en de l’information qui décrit, explique, permet la localisation de ressources afin d’en faciliter le repérage, l’utilisation et la gestion. Les métadonnées sont une composante essentielle du Web. Cependant, il existe plusieurs types de métadonnées qui répondent à différentes fonctions. Il importe donc de choisir les métadonnées appropriées selon le type de ressource numérique à décrire et à diffuser. Cette présentation vise donc à démystifier ce que sont les métadonnées, leurs usages ainsi que leur fonctionnement, selon le type de ressource, dans un environnement numérique. |
12h30 ![]() |
Repas du midi |
13h30 ![]() |
Atelier pratique sous la direction de : J.Burgess
Cet atelier permettra de mieux comprendre les albums de rues Massicotte. En lien avec des sources qui facilitent la localisation des lieux représentés dans les images, les étudiants procéderont à la sélection d'un corpus qui sera exploité pendant les autres activités de la semaine. |
15h00 ![]() |
Pause |
15h30 ![]() |
Laboratoire sous la direction de : L.Robichaud
La plate-forme Story Maps permet de raconter une histoire à partir d'images géolocalisées. Ce laboratoire permettra aux étudiants de s'initier aux différents aspects de la plate-forme afin d'y intégrer les images qui auront été sélectionnées pour leur exposition virtuelle. |
Mercredi 18 mai 2016 – L’image et l’enseignement
Objectifs de la journée
Dans un article de 1999, l’historien didacticien, François Audigier, affirmait déjà : « Il n’est pas de bon cours d’histoire ni de bon cours de géographie qui ne fassent place à la représentation et à l’étude de quelques images ». Si pendant des siècles, l’écrit, le texte était le support presque exclusif de l’enseignement, dans le contexte de notre société moderne, les images se sont peu à peu imposées dans les cours d’histoire. Mais qu’en est-il de leur valeur réelle ? Quelle utilisation en font les manuels, les enseignants ? L’image simple illustration ? L’image source de la pensée historienne ?
Ces questions seront au cœur des deux conférences de la journée tout autant que de la formation à la préparation des affiches.
Audigier, F. (1999). Représentations visuelles en histoire et en géographie. Les images dans l’enseignement de l’histoire et de la géographie, in Images, langages. Recherches et pratiques enseignantes, INRP, page 45.
09h00 ![]() |
Présentation : C.-A.Stan
Depuis la Révolution Tranquille des années 1960, les Canadiens-français, devenus Québécois, optent pour l’enracinement de leur représentation territoriale nationale à l’intérieur des limites du Québec (Lasserre 1998, 2004), en abandonnant ainsi le rêve d’une nation francophone répandue à la grandeur du territoire canadien. Au fil du temps, les programmes d’histoire et les manuels scolaires ont diffusé l’idée de «territoire national» (Stan, 2015a), défini comme une construction sociale, politique et culturelle se superposant sur un espace physique délimité (Ferland, 2006). Par la compétence 1, «Caractériser une période de l’histoire du Québec et du Canada», dont une des composantes demande explicitement de considérer des éléments géographiques, comme les limites du territoire, ou l’identification des traces de l’occupation du territoire (MEESR, 2015), le nouveau programme d’histoire renforce cette construction identitaire basée sur le territoire (Stan, 2015b). Cette emphase du local et du régional, menant à la particularisation de l’espace, est une tendance soutenue par les manuels d’histoire, qui utilisent à la fois des cartes pour représenter le territoire, mais aussi des documents iconographiques (peintures, photographies) illustrant de manière concrète ce même territoire. Comment on construit l’idée de territoire national ? Comment on le rend reconnaissable ? Quels sont ses caractéristiques, ses particularités ? Quels sont les rapports que la société québécoise entretient avec son territoire ? Nous tenterons de répondre à ces questions en faisant une analyse des paysages présents dans les manuels d’histoire de niveau secondaire, en les classifiant en plusieurs catégories : paysages ruraux /urbains, nature sauvage /nature humanisée, etc. et en les mettant en corrélation avec les valeurs attribuées à la «nation québécoise». |
10h30 ![]() |
Pause |
11h00 ![]() |
Laboratoire sous la direction de : L.Robichaud
Bien que la technologie de reconnaissance des formes sur les images progresse de manière constante, les métadonnées demeurent le meilleur outil permettant de repérer les images associées à différents sujets. En lien avec la présentation théorique sur les métadonnées, ce laboratoire permet d'explorer différentes manières d'associer des éléments de taxonomie et de folksonomie aux images tout en réfléchissant à l'évolution des pratiques visant à faciliter la mise en relation des données. |
12h30 ![]() |
Repas libre |
13h30 ![]() |
Présentation : V.Boutonnet
L’atelier s’intéressera à l’évolution du site patrimonial de la Chute de la Chaudière entre Gatineau et Ottawa. Tout d’abord lieu d’échanges économiques et site sacré pour les tribus algonquiennes, cette Chute est devenue aussi le lieu de développement de la région grâce à l’industrie forestière à partir du XIXe siècle. C’est aujourd’hui une zone désaffectée, dû à la contamination des sols par plusieurs siècles d’industrialisation, qui vise à être revitalisée par un projet immobilier d’envergure relativement contesté (Zibi). Entre protection du patrimoine et revitalisation, cette étude de cas illustrera la tension socioéconomique qui a façonné ce territoire et ce patrimoine. Plusieurs documents seront analysés au travers de peintures et de photographies. Les analyses s’appuieront sur la perspective structurale de Henri Lefebvre (1974) et la sémiotique architecturale d’Umberto Eco (1997). Il sera alors question de la production de l’espace par une société – une production sociale selon Lefebvre (1974) – et comment elle peut être perçue ou analysée. L’enjeu peut alors se transporter dans une problématisation éducative et civique. |
15h00 ![]() |
Pause |
15h30 ![]() |
Formation pour la préparation des affiches : N.Zwarich |
17h00 ![]() |
Temps de déplacement |
18h30 ![]() |
Table-ronde ouverte au public : M.Uhl, M.Comeau et M.-M.Tremblay
|
Jeudi 19 mai 2016 – L’image mise en valeur
Objectifs de la journée
Cette journée est consacrée à divers aspect de la mise en valeur de l’image pour faire connaître une collection ou un fonds d’archives, pour communiquer les résultats d’une recherche ou pour raconter une histoire. Nous aborderons d’abord les enjeux de la mise en valeur par une institution de ses collections iconographiques, en examinant les riches collections de la Section des archives de la Ville de Montréal et les nombreux moyens utilisés pour les diffuser et faire connaître des Montréalais. Les exigences techniques de la mise en ligne des images numériques seront aussi abordées. Les historiens peuvent aussi mettre en valeur les images dans le cadre de leurs recherches, leurs publications ou leurs expositions. L’examen du processus d’élaboration d’une exposition permettra de cerner les stratégies de recherche iconographique, les critères de sélection et la dynamique propre au contexte de production d’une exposition. La conférence sera suivie de la visite de cette exposition. Pendant l’après-midi, les participants seront de retour en laboratoire pour travailler à la mise en forme et à la mise en ligne de leur propre exposition virtuelle.
09h00 ![]() |
Présentation: M.Robert et N.Bednarz
Les Archives de Montréal visent à rendre facilement accessibles les ressources historiques et archivistiques conservées à la Ville et à promouvoir l’histoire montréalaise auprès de sa population et du public. Nos fonds et collections comprennent plus d’un million de photographies, principalement du 20e siècle, et autres documents iconographiques. Cette communication portera sur les grandes séries et leur intérêt pour la recherche historique. Seront aussi abordés les outils de communication mis en place en réponse aux enjeux actuels, les stratégies de diffusion adoptées de même que les résultats obtenus (interaction et création). |
10h45 ![]() |
Pause |
11h15 ![]() |
Présentation : J.Burgess
Cette conférence s’intéresse à l’utilisation de l’image par l’historien dans un contexte précis, soit la diffusion de contenu historique par une exposition in situ ou virtuelle. L’image est examinée dans son rapport dialectique avec l’information historique, tantôt comme support au propos de l’historien, tantôt comme source d’inspiration du message communiqué. À partir de quelques exemples, mais surtout de l’étude d’un cas, l’exposition « Le Plateau de Michel Tremblay », la communication examinera les modalités de la recherche iconographique, l’impact de la conception graphique sur la sélection et l’exploitation des images, les relations entre textes et images et, enfin, les aspects éthiques et juridiques de l’utilisation des images dans une exposition. Cette présentation sera suivie de la visite de l’exposition itinérante « Le Plateau de Michel Tremblay » dans le hall d’entrée du CHUM situé au 900 rue St-Denis. |
13h00 ![]() |
Repas libre et temps de déplacement |
14h00 ![]() |
Laboratoire sous la direction de : L.Robichaud
Ce laboratoire permettra d'explorer certaines méthodes plus avancées du traitement de l'image numérisée en vue de la mise en ligne. Des logiciels alternatifs seront présentés afin de faciliter le choix de l'outil qui correspond le mieux aux besoins et aux ressources d'un projet. |
17h30 ![]() |
Temps de travail libre en laboratoire |
Vendredi 20 mai 2016 – Vos images… Action!
Objectifs de la journée
Cette journée offre des occasions d’échanges entre participants et professeurs, dans une intention de dresser une synthèse critique des apprentissages tirés de cette semaine intensive d’activités. Les explorations thématiques et expériences pratiques vécues sont discutées et analysées à la lumière des lectures suggérées par les conférenciers et professeurs. Deux présentations-éclair viennent nourrir les réflexions en montrant les défis associés à la préservation et à la diffusion des collections historiques ou patrimoniales numérisées. Finalement, du temps de travail en laboratoire est alloué pour mettre la touche finale aux affiches qui seront présentées le lendemain dans le cadre du colloque des participants.
09h00 ![]() |
Questions-réponses autour d’un café : J.Poyet |
09h30 ![]() |
Séminaire sous la direction de : J.Poyet ObjectifsLa séance de séminaire en petit groupe (de 5 à 10 participants) prévue à l’horaire de cette journée, a pour objectif de permettre aux participant.e.s de témoigner de leur compréhension des textes qu’elles/ils ont lu pour se préparer à l’école d’été et surtout de tisser des liens entre ces lectures et les activités vécues lors de la semaine intensive. En exprimant ainsi leur idées, en étant invité.e.s à structurer leur discours, à approfondir encore davantage leur réflexion, elles/ils pourront initier le travail de construction d’affiche au quel elles/ils devront par la suite se consacrer lors des séances en laboratoire. |
12h00 ![]() |
Présentation éclair : I.Jacques
Le ministère de la Culture et des Communications est responsable de l’administration de la Loi sur le patrimoine culturel (LPC), qui vise à « favoriser la connaissance, la protection, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel »
(art.1). Pour le soutenir dans sa mission, il s’est développé le système de gestion du patrimoine immobilier, mobilier et immatériel du Québec, PIMIQ, lequel comporte une plateforme de diffusion, le Répertoire du patrimoine culturel du Québec (RPCQ)
(www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca). |
12h30 ![]() |
Repas libre |
13h30 ![]() |
Présentation éclair : S.Poisson
À l’été 2015 le Musée McCord mit en ligne la nouvelle mouture de son site Web. La section « Collections en ligne » fut cependant exclue de cette refonte. Avant d’entreprendre la réorganisation de ces contenus en ligne, le Musée doit mettre en place une stratégie numérique durable et pour ce faire une série de décisions doivent être prises. La présentation sera donc consacrée à quelques-unes des questions soulevées par cette démarche. Pourquoi et pour qui mettons-nous nos collections en ligne? Comment mesurer le succès de notre démarche? Les indicateurs de succès sont-ils simplement quantitatifs? Quel sont les indicateurs? Devons-nous permettre le téléchargement gratuit de nos images haute-résolution? Dans un contexte économique difficile le Musée peut-il se permettre de délaisser cette source de revenu? Et qu’en est-il de l’utilisation de ses images? Accepterons-nous de perdre le contrôle? Si oui, comment le Musée peut-il favoriser, voire même encourager la réutilisation des images de ses collections dans différents contextes? Le Musée se voulant davantage participatif et collaboratif, comment ceci modifiera la façon dont il diffusera ses images en ligne? |
14h00 ![]() |
Laboratoire sous la direction de : L.Robichaud
En lien avec l'atelier de préparation des affiches, ce laboratoire vise à faciliter la finalisation des expositions virtuelles en s'intéressant d'une part à la mise en page sur Story Maps et en se penchant d'autre part à certains aspects visuels des affiches. |
17h30 ![]() |
Temps de travail libre en laboratoire |
Samedi 21 mai 2016 – Colloque des étudiants
Objectifs de la journée
Le colloque de fin d’école est pensé comme une période de partage des réflexions menées par chacune des participantes et chacun des participants de l’École d’été Montréal numérique. Il témoigne de l’intégration des apprentissages réalisés et annonce leur exploitation dans un projet à venir. Le colloque est un moment d’échange et d’ouverture, une conclusion à cette semaine passée ensemble, un « au revoir » pour certaines/certains, un « à l’année prochaine » pour d’autres.
09h30 ![]() |
Présentations par affiche (Groupe 1) |
10h45 ![]() |
Pause |
11h00 ![]() |
Présentations par affiche |
12h15 ![]() |
Repas du midi |
13h00 ![]() |
Présentations des affiches (Groupe 3) |
14h45 ![]() |
Pause |
15h15 ![]() |
Évaluation de l’enseignement |
15h45 ![]() |
Pause |
16h00 ![]() |
Cocktail |