Biographies des conférenciers

HAROLD BÉRUBÉ | Université dE SHERBROOKE

Harold Bérubé est professeur agrégé au département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Il a une formation en histoire et en études urbaines et s’intéresse à l’histoire politique et culturelle des villes et de leurs habitants. Il est membre du réseau VRM, du Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal et du Centre de recherche interdisciplinaire en études montréalaises. Ses recherches actuelles sont consacrées à la façon dont est pensée et gouvernée la ville au Québec au 20e siècle.

RENÉ BINETTE | DIRECTEUR, ÉCOMUSÉE DU FIER MONDE

René Binette est directeur de l’Écomusée du fier monde qui se définit comme un musée d’histoire et un musée citoyen. Associé à cette institution depuis le début des années 1980, il fait partie des membres fondateurs de l’Écomusée, une institution qui s’est méritée de nombreux prix d’excellence. René Binette est également chargé de cours à l’UQAM et engagé dans le milieu associatif. Il est actuellement président du conseil de Voies culturelles des faubourgs et trésorier de l’Association québécoise pour le patrimoine industriel.René Binette a écrit de nombreux articles pour des revues québécoises, canadiennes et étrangères. Expert en matière de patrimoine et d’écomuséologie, il a participé à plusieurs colloques et conférences, sur la scène nationale et internationale. Il a reçu le Prix Barbara A. Tyler pour le leadership muséal, de l’Association des musées canadiens (AMC) en 2014 et porte le titre de Fellow de l'AMC depuis 2013.

Jonathan Bonneau | UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

Passionné des jeux, de l’enseignement et du développement de projets, il se consacre à l’étude du jeu de rôle, du sentiment de présence et de la scénarisation. Coordonnateur pour les groupes de recherche GRISQ et HomoLudens ainsi que pour le Laboratoire en Médias Socionumériques et Ludification, il se spécialise dans le design, l’analyse et la mise en application des phénomènes de l’immersion et de la ludification. Technologue, il se penche aussi sur certaines problématiques, telles que la programmation d'intelligences artificielles, la captation et l'archivage de type "Big Data", ainsi que la création de passerelles entre questions de recherche et bases de données.

JOANNE BURGESS | Université du Québec à Montréal

Joanne Burgess est professeure au Département d’histoire de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle dirige le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal et le Partenariat de recherche Montréal, plaque tournante des échanges : histoire, patrimoine, devenir; elle est aussi la directrice de l’Institut du patrimoine de l’UQAM. Ses activités de recherche et ses publications traitent de l’histoire de l’industrialisation et du travail, de même que de l’évolution de la société et de l’espace urbains aux XIXe et XXe siècles. Ses projets récents s’intéressent à l’histoire de la consommation, à l’évolution des pratiques et des espaces commerciaux dans la ville (1850-1880), à la vocation portuaire et maritime de Montréal et à son rôle comme plaque tournante des échanges économiques au XIXe siècle, ainsi qu’à la géographie et aux modalités de l’approvisionnement alimentaire du Montréal préindustriel.

BENJAMIN DERUELLE | UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

Benjamin Deruelle est agrégé d'histoire, docteur de l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Professeur d'histoire de l'Europe moderne à l'Université du Québec à Montréal et chercheur à l'IRHIS (Institut de Recherches Historiques du Septentrion, UMR 8529 - CNRS-Université de Lille SHS). Ses travaux portent sur la culture, les représentations et les pratiques guerrières aux XVe-XVIIe siècles.

ELIZABETH-ANN DOYLE | DIRECTRICE GÉNÉRALE ET ARTISTIQUE, MU

Depuis plus de vingt ans, Elizabeth-Ann Doyle a travaillé dans des institutions culturelles telles que la Place des Arts, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Cirque du Soleil, expériences qui ont forgé sa passion absolue pour le milieu des arts. Elle a cofondé MU, un organisme de bienfaisance qui souhaite transformer Montréal en musée d’art à ciel ouvert. Sa mission est d’éduquer la population à l’importance de l’art dans l’espace public, en réalisant des murales ancrées dans la communauté. Ses interventions sont basées sur la démocratisation de l’art et du développement social. En dix ans, MU a produit près de 100 murales d’envergure dans 15 quartiers de la métropole, et plus de 200 murales en milieu sociocommunautaire. MU est récipiendaire de nombreux prix et distinctions, dont le prix femmes d’affaires du Québec/catégorie OBNL (2016), les coups de coeur des prix Arts-Affaires (CCMM), Novae, Développement durable (2014), le prix Citoyen de la culture du réseau Les Arts et la ville (2012), le prix ARISTA de la Jeune Chambre de commerce de Montréal (2011), deux prix Grafika (2008, 2012), le prix Innovation Arts et culture TELUS (2010), deux prix nationaux au Concours québécois en entrepreneuriat (2008), le prix FORCES du Défi de l’entrepreneuriat au Féminin (2007).

ross higgins | archives gaies du québec

Ross Higgins est  anthropologue et militant gai depuis les années 70.  Sa thèse de doctorat (McGill 1997) porte sur l’émergence d’un sentiment d’appartenance collective parmi les hommes gais de Montréal jusqu’en 1970.  En 1983, il a cofondé les Archives gaies du Québec, un centre de recherche autonome au service des communautés LGBTQ où il travaille toujours comme bénévole. Il a écrit deux livres, De la clandestinité à l'affirmation: pour une histoire de la communauté gaie montréalaise (1999) et Peter Flinsch: The Body in Question (2008), sur un peintre gai montréalais. Il a enseigné des cours sur l’homosexualité et d’autres sujets à l’Université du Québec à Montréal et à l’université Concordia jusqu’à sa retraite en 2015.  En 2006, il a collaboré à la production de la vidéo À fleur de peau: Alan B. Stone et la photographie culturiste (Philip Lewis et Jean-Francois Monette, réal.) sur la carrière d’un photographe montréalais dont les AGQ possèdent la collection.  En 2011, il a reçu le Prix Hommage au Gala Arc-en-ciel en reconnaissance de son travail aux Archives gaies et de l'apport de sa recherche-diffusion sur l’histoire des communautés LGBTQ+ de Montréal.

MARIE-CLAUDE LAROUCHE | DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE L'ÉDUCATION, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

Après avoir travaillé au développement des ressources numériques au Musée McCord durant une dizaine d’années, Marie-Claude Larouche est, depuis 2010, professeure au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ses travaux portent principalement sur la didactique des sciences humaines, sur l’exploitation pédagogique du patrimoine culturel et sur la médiation culturelle, notamment au moyen d’outils et ressources numériques. Elle investigue plus particulièrement les liens qui peuvent se tisser entre les milieux éducatifs formel et non formel. Avec le soutien du Plan culturel numérique (mesure 73), son plus récent projet porte sur la valorisation scolaire des contenus culturels numériques, réunissant trois organismes culturels, BAnQ, le Musée des beaux-arts de Montréal et TéléQuébec, et le réseau de conseillers pédagogiques du ministère de l’Éducation voués à l’intégration des technologies (RECIT), pour les domaines de l’univers social, des arts et du développement de la personne (éthique et culture religieuse). www.uqtr.ca/marie-claude.larouche

MArtin landry | MONtréal en histoires

Enseignant d'histoire, scénarisateur pour Montréal en Histoires, créateur de plusieurs programmes pédagogiques et conseiller historique le les célébrations du 375e anniversaire de la fondation de Montréal. Diplômé en histoire de l’Université de Montréal et en pédagogie de l’Université du Québec à Hull, Martin Landry enseigne l’histoire depuis plus de 20 ans. À titre de spécialiste de la vulgarisation historique, il a collaboré à la rédaction de plusieurs ouvrages pédagogiques historiques. Il est le créateur de nombreuses expositions virtuelles, jeux-questionnaires, réalités augmentées, réalités virtuelles et collabore régulièrement avec la Presse+, Le Devoir, Radio-Canada et MAtv. Pédagogue, Martin fait régulièrement des conférences sur l’histoire de Montréal et du Québec.

maRIE-EVE OUELLET | COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE du québec

Spécialiste de l’histoire de la Nouvelle-France, Marie-Eve Ouellet est titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université de Montréal et de l’Université Rennes 2 (2015). De 2007 à 2015, elle dirige les Services historiques Six-Associés, compagnie de Québec spécialisée en animation historique. Après avoir été chargée de cours à l’UQAR, à l’UQTR et à l’Université de Sherbrooke, elle est depuis avril 2016 historienne et chargée de projets à la Commission de la capitale nationale du Québec, où elle pilote le renouvellement du programme éducatif Découvrir la capitale nationale.

Danny Perreault | UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

Danny Perreault est artiste, travailleur culturel et enseignant en art numérique. Il est titulaire d’une maîtrise en communication en média expérimental de l’Université du Québec à Montréal. Son mémoire déposé en 2013, porte sur les questions reliées au vidéomapping. Il produit des œuvres audiovisuelles, des installations vidéo volumétriques présentées dans les festivals nationaux et internationaux et participe à des laboratoires de co-créations avec d’autres artistes du centre Perte de signal. Il s’intéresse tant aux impacts esthétiques que sociaux des arts numériques. Il enseigne la création audiovisuelle interactive et les méthodes de co-création à l’Université du Québec à Montréal, à l’Université de Montréal et à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

JULIA POYET | Université du Québec à Montréal

Julia Poyet est professeure en didactique au Département d’histoire de l'UQAM. Ses intérêts de recherche portent sur l'apprentissage et l’enseignement des sciences humaines du préscolaire à l’université. En effet, si ses études doctorales lui ont permis de développer une expertise en didactique de l’univers social au premier cycle du primaire, son parcours professionnel et son engagement actuel dans le développement de programmes universitaires lui ont permis de compléter sa connaissance du champ de la didactique en histoire au secondaire et au post-secondaire. L’enseignement-apprentissage des concepts, le développement de l’identité sociale, l’appropriation des techniques en sciences humaines, l’utilisation de l’audiovisuel et des TIC en classe, les pratiques enseignantes (et professorales) et l’enseignement par projet, sont autant de thématiques dans lesquelles s’inscrivent ses travaux.

MARIO ROBERT | Chef de la Section des archives de la Ville de Montréal

Détenteur d’une maîtrise en histoire de l’Université du Québec à Montréal, d’une maîtrise en bibliothéconomie de l’Université de Montréal et d’un DESS en gestion des organismes culturels de HEC Montréal, Mario Robert est le chef de la Section des archives à la Ville de Montréal. De 1985 à 1991, il a été bibliothécaire-archiviste à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) avant de se joindre à la Ville en tant qu’analyste en gestion des documents et des archives. Chargé de cours à l’Université de Montréal de 2004 à 2008, il a enseigné la description et la diffusion des archives à la maîtrise en sciences de l’information. Auteur de plusieurs articles, conférencier, blogueur et chroniqueur en archivistique et en histoire, il a codirigé l’ouvrage La gestion des archives photographiques publié aux Presses de l’Université du Québec en 2001. Il est aussi coauteur des livres Vivre Montréal 1920-1969 (2011), Quand les archives racontent Montréal : 100 pièces d’exception (2013) et Quartiers disparus (2014).

LÉON ROBICHAUD | Université de Sherbrooke

Léon Robichaud est professeur à l'Université de Sherbrooke et est spécialiste de l’histoire sociale du politique. Il s’intéresse particulièrement au milieu montréalais avant 1800 : période qui lui permet d’associer son intérêt pour les rapports socio-politiques à l’étude de l’espace et de la population. Ses recherches actuelles portent sur l’évolution des institutions de la justice à Montréal et aux Trois-Rivières aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il est codirecteur du Laboratoire d'histoire et de patrimoine de Montréal où il coordonne les projets liés à l’histoire et au numérique. Il a développé une expertise dans les divers aspects de l'informatique appliquée à l'histoire : conception de bases de données, programmation, développement Web, modélisation 3D, visualisation de données et développement d'applications pédagogiques.

DIMITRI ROUSSOPOULOS | COFONDATEUR DU COMITÉ DES CITOYENS DE MILTON-PARC

À venir.

ALAIN ROY | HISTORIEN ET CHERCHEUR RÉGULIER AU LHPM

Après avoir complété sa maîtrise en histoire sur la patrimonialisation du Vieux-Québec (Université Laval, 1995), Alain Roy a œuvré pendant de nombreuses années comme consultant en histoire, patrimoine et muséologie, notamment au sein de la firme Histoire plurielle. Il s’est intéressé notamment aux enjeux de mémoire, de commémoration et de patrimonialisation, au patrimoine viaire ainsi qu’à l’histoire urbaine. Il a publié de nombreux articles et rapports de recherche et est le coauteur de deux ouvrages sur l’histoire de Québec. Concepteur, chargé de projet et expert-conseil pour l’Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-Franc, il a également assumé la codirection de l’atlas historique Les traces de la Nouvelle-France au Québec et en Poitou-Charentes. Québec, PUL (2008), volume publié en miroir au Québec et en France. Il est actuellement à l’emploi de Bibliothèque et Archives Canada.

RONALD RUDIN | PROFESSEUR D’HISTOIRE, UNIVERSITÉ CONCORDIA

Ronald Rudin effectue des recherches sur les enjeux touchant à l’histoire culturelle et environnementale au Canada. Pour le volet culturel, il explore les façons de représenter le passé au moyen d’outils tels que les événements commémoratifs, les monuments ou la création artistique. Quels faits du passé sont retenus pour les représentations publiques, et comment les présente-t-on? À cet égard, il dirige actuellement le projet Histoires retrouvées qui reprend des faits peu connus de l’histoire du Canada et les transforme en œuvres d’art public, puis les documente à l’aide de courts métrages documentaires. M. Rudin s’intéresse particulièrement à la façon dont les Acadiens, les francophones du Canada atlantique, représentent leur passé, notamment en ce qui a trait aux aspects environnementaux qu’ils voient comme un reflet de leur identité.

CORNÉLIA STRICKLER | MUSÉE DE L’HOLOCAUSTE MONTRÉAL

Cornélia Strickler est titulaire d’une maitrise en histoire. En tant que Coordonnatrice à l’éducation du Musée de l’Holocauste Montréal, elle est chargée de créer des activités pédagogiques basées sur les collections du musée, en étroite collaboration avec les enseignants québécois et canadiens. Au cours des dernières années, elle a travaillé sur de nombreux projets du Musée alliant histoire, éducation et numérique. Elle a notamment participé au développement de cartes et lignes du temps interactives, du site Récits de vie de l’Holocauste et de l’exposition virtuelle Ensemble contre le génocide.

 ANNETTE VIEL | MUSÉOLOGUE ET CONSULTANTE INTERNATIONALE

Annette Viel, muséologue, consultante internationale, a été professeur en muséologie et patrimoine en France de 1999-2007. Auparavant, elle a travaillé à Parcs Canada à la mise en valeur de plusieurs sites historiques et parcs nationaux. Elle prône un approche transdisciplinaire et diversifiée n’hésitant pas à prendre des voies inédites alliant arts, sciences et technologies. Spécialiste de la question de l’« esprit des lieux », elle a publié divers articles qui témoignent d'une nécessité d’œuvrer pour des lieux ouverts sur demain, des lieux incitant les publics à vivre une expérience de sens. Elle a été très impliquée au sein d’ICOM notamment comme présidente du comité canadien. En 2012, elle recevait le prix carrière de la Société des Musées Québécois (SMQ), précédé en 2008 du prix rayonnement international donné l’Association des Musées Canadiens (AMC) et ICOM.